Le ganglion sentinelle est le premier relais qui draine le sein. Il est constitué de 1,2 ou 3 ganglions.
Si ce premier relais ne comporte pas de cellules cancéreuses on sait que les autres ganglions ne sont pas malades non plus. Dans ce cas il ne sert à rien de les retirer ce qui simplifie l’intervention et limite les risques de complications post-opératoires.
Le ganglion sentinelle n’est par contre pas forcément le plus proche du sein et peut se trouver dans des localisations variables. C’est pour cela qu’il faut le repérer de manière précise avant l’intervention.
Pour cela, on réalise une double détection :
- La veille de l’intervention un premier repérage est fait en médecine nucléaire par lymphoscintigraphie. Une injection d’un produit radioactif est faite au niveau de l’aréole. Ce produit diffuse en deux heures au niveau du ganglion sentinelle qu’on peut alors repérer au niveau de l’aisselle.
- Le jour de l’opération, immédiatement après le début de l’anesthésie générale, une injection d’un colorant bleu naturel est faite au niveau de l’aréole et en dix minutes le ganglion sentinelle se colore en bleu.
Ainsi, le chirurgien est certain de procéder à l’ablation du premier relais ganglionnaire.
Le ganglion est alors confié au biologiste qui va examiner au microscope le ganglion pendant l’anesthésie.
Si des cellules suspectes sont retrouvées, un curage axillaire sera réalisé dans la foulée.
Si aucune celle suspecte n’est retrouvée, l’intervention est terminée.