Si la lésion n’est pas palpable, le radiologue sous le contrôle de l’échographie, mettra en place la veille ou le matin de l’intervention un dispositif métallique appelé harpon, au contact de la lésion pour que le chirurgien puisse la répérer facilement.
L’incision est la plus discrète possible et dépend de la topographie de la lésion. Elle peut être faite autour de l’aréole, dans le sillon sous le sein ou directement en regard de la tumeur.
Une fois la tumeur retirée, le chirurgien va “reconstruire” le sein en utilisant la glande mammaire en périphérie à l’aide de technique d’oncoplastie en tenant compte de l’aspect esthétique.
Lorsqu’un prélèvement des ganglions de l’aisselle (curage axillaire ou ganglion sentinelle) est nécessaire, il est fait pendant la même opération à l’aide d’une deuxième incision sous le bras.
Les sutures sont faites à l’aide de fils résorbables. Les suites opératoires se passent le plus souvent sans douleur et les soins post-opératoires sont simples.
L’intervention peut se faire sur une journée en ambulatoire ou en hospitalisation conventionnelle (2 nuits le plus souvent).