De nombreux éléments entrent en jeu dans la survenue d’un cancer : âge, facteurs de risques personnels et familiaux (génétique), hygiène de vie : alcool, tabac, surpoids, manque d’activité physique. Tous ne sont bien entendu pas contrôlable mais 40 % des cancers sont liés à nos comportements et à notre mode de vie. Le rôle de l’alimentation est maintenant clairement établi.
Nos habitudes alimentaires, couplées à une activité physique régulière, jouent en effet, un rôle essentiel que ce soit de manière préventive ou pendant et après les traitements du cancer du sein.
1. Une alimentation saine pour limiter la survenue du cancer
La prévention nutritionnelle est essentielle.
Il semblerait qu’un régime de type méditerranéen (fruits, légumes, bons acides gras) soit préférable à un régime riche en graisses saturées et sucre.
Il conviendrait donc d’éviter les graisses cuites, de diversifier son alimentation en apportant des fibres, des légumes et d’y associer une activité physique régulière.
Le but est de lutter contre le surpoids car le stock de graisses en cas d’obésité pourrait constituer une source d’hormones favorisant la survenue du cancer du sein.
Il faut privilégier également les aliments issus de l’agriculture biologique pour limiter la consommation de pesticides.
2. Rôle de l’alimentation pendant les traitements
L’équilibre alimentaire pendant les traitements est essentiel pour lutter contre la maladie et pour supporter les désagréments des traitements et notamment de la chimiothérapie.
Les nausées peuvent parfois perturber les apports alimentaires et participer à la dénutrition même si les médecins oncologues veillent à limiter ces effets secondaires.
Il faut privilégier les aliments riches en protéines (poisson, œuf…). Le fractionnement des repas peut être utile.
3. Et après ?
L’équilibre alimentaire doit se poursuivre au delà des traitements. Il faut veiller à limiter la consommation de viande rouge (moins de 500g par semaine) et de charcuterie (moins de 150g par semaine), avoir une alimentation riche en fruits et en légumes et limiter les aliments riches en sucre et en graisses saturées. Enfin, la consommation d’alcool doit être limitée.
Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site de l’Institut Nationale Du Cancer.
Vous y trouverez notamment les recommandations nutritionnelles ci-dessous :
Vous pouvez également télécharger ici le document « nutrition et cancer : alimentation, consommation d’alcool, activité physique et poids » (source e-cancer, PNNS, INCA).
Le Dr Pascal SORET, nutritionniste, peut également vous accompagner. Il consulte à la Polyclinique du Val de Saône.